Retrouver mon interview du 13 février #lespepitestech
1. Présentez votre pépite en quelques mots. Quelle est votre proposition de valeur ?
J’accompagne les starts up dans leur phase de développement sur des sujets de Recrutements (du processus de recrutement, au choix des candidats jusqu’à la fin du onboarding), de Gestion de carrière (évolution des collaborateurs, identification des potentiels, création d’un organigramme de remplacement) et de Gouvernance (constitution d’un Conseil d’administration diversifié et performant).
2. Comment avez-vous eu l’idée de ce projet et quel a été le problème rencontré ?
L’idée est venue d’un constat. Après 4 à 5 ans d’existence, de nombreuses starts up rencontrent des difficultés structurelles : manque de process notamment RH, inadéquation des compétences présentes aux compétences nécessaires aux évolutions futures, mauvais choix dans le recrutement. Tout cela à un coût et peut réduire les possibilités de croissance. Il est donc nécessaire d’anticiper ces sujets et
de mettre en place des plans d’actions opérationnels. J’ai ainsi pensé que mon
expertise, acquise au cours de ma vie professionnelle en tant que DRH , pouvait être utile.
3. Aujourd’hui, qui utilise votre solution ?
Il n’y a pas de secteur en particulier. Mais toutes les start-up qui sollicitent mes services ont un point commun : leurs fondateurs ont pris conscience de la nécessité d’anticiper et d’agir dans le domaine de la dynamique humaine. Ils utilisent également mes interventions comme catalyseur de l’énergie collective de leurs équipes dans ces domaines RH.
4. Quel est le business model ? Est-il amené à évoluer ?
Mon objectif est de rendre les start-up autonomes sur ces sujets. Notamment en ce qui concerne l’évolution des processus à mettre en œuvre. Cela passe souvent par la mise en place de « référents ». Ce sont la plupart du temps des managers qui s’approprient le processus de création et surtout leur évolution. Ils sont les garants également de la bonne application des choix réalisés. Ainsi tout le monde y gagne : un accroissement des compétences pour les managers et une plus grande prise de recul et de hauteur pour le ou les fondateurs. Concernant la gestion des carrières, savoir identifier sereinement les potentiels dont a besoin son entreprise dans les 5 ans
à venir est un gage de pérennité de son business. Mon apport permet au dirigeant, là encore, une prise de recul, sans affect, basée sur des éléments tangibles et factuels.
5. Quelles sont les technologies que vous utilisez ?
La gamme de mes outils est variée. On y retrouve des interviews de collaborateurs, des ateliers de travail courts et efficaces, la création de KPI et leur suivi dans le temps. Concernant la gouvernance, j’utilise un outil spécifique : « statélio ». Il permet un
« mapping » précis des domaines abordés par le Conseil. Cette photographie lui permettant ainsi de clarifier ses zones d’intervention actuels et d’accroitre ses performances dans le futur au service de la Dirigeance de l’entreprise.
6. Quels sont vos besoins aujourd’hui ?
Ils sont nombreux. Le premier est bien sûr de développer le nombre de mes clients afin de diffuser les valeurs d’une vraie culture de la dynamique humaine au sein des start-ups. C’est leur réussite qui me permettra aussi de me développer.
7. Qui sont vos principaux concurrents ? Quelle est votre valeur ajoutée ?
La concurrence est importante. Et c’est une bonne chose, c’est stimulant. Pour autant, beaucoup d’anciens DRH concentrent uniquement leur travail sur l’accompagnement des fondateurs. Ils interviennent, notamment, au travers du coaching. C’est souvent
efficace, mais cela ne prend pas toujours en compte toutes les dimensions du
problème. Pour ma part, je privilégie une autre approche plus large qui consiste à accompagner la dynamique collective d’une entreprise. C’est selon moi, le meilleur moyen de pérenniser les actions de ressources humaines et de gouvernance en évitant également les « à-coups » ou les « effets de mode ».
8. Où voyez-vous l’entreprise dans un an ?
Ma valeur principale est le partage des connaissances. Selon moi, c’’est la force du collectif qui permet à chacun de se développer. Je souhaite créer un club des clients que j’accompagne. Ils pourraient, à travers lui, partager régulièrement leurs expériences dans les trois domaines : recrutement, carrière et gouvernance.
9. Partagez avec nous un moment insolite (succès, échec ou moment fun)
Au démarrage de mon activité, à la fin d’un pitch, j’ai envoyé un message au fondateur pour le remercier pour cet exercice au combien difficile, lui faire part de mes suggestions d’amélioration et lui proposer mes services ….le lendemain il me contactait ! je crois vraiment qu’il faut être audacieux ( et ce n’est pas une question d’âge !) et partager ses connaissances pour grandir également personnellement et professionnellement.
10. Si vous aviez un conseil à donner aux entrepreneurs
Tout d’abord, je leur dirais de prendre le temps de s’entourer de collaborateurs à potentiel et courageux qui feront part de leurs avis. Ensuite, je leur dirais de savoir les écouter, même si c’est parfois perturbant. Enfin, je leur conseillerais de savoir déléguer. Cela permet de se concentrer sur sa propre mission : conforter la pérennité de son entreprise à travers la stratégie.
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